En 2005, j’arrive à Meudon avec ma famille. Choix contraint, par les prix parisiens, par mon travail. Des milliers d’arbres, un cinéma, quelques cafés : le début est difficile. Peu à peu, je commence à découvrir les gens et mon regard sur cette petite commune de banlieue change : je trouve des gens qui font des choses fascinantes, qui se sont battus, qui créent, qui ont vécu.
En 2009, j’acquiers la nationalité française. Dans mon cas, ce n’est pas un héritage, un droit acquis automatiquement à la naissance. C’est un choix, une volonté, une liberté, un engagement. Maintenant je peux voter, certes, mais je veux plus que ça.
Peu de temps après, j’adhère à Europe Ecologie. Une évidence pour moi, un ingénieur qui s’est orienté très tôt vers des activités qui contribuent au développement durable. L’idée de participer à la campagne arrive aussi de manière naturelle : les meudonnais ont un grand potentiel et il faut lui donner une chance de s’exprimer. Mon intuition se confirme à chaque rencontre : la créativité ne manque pas, la volonté de faire ensemble non plus. Il faut créer des espaces de rencontre, des opportunités de partage. Il faut créer une modernité sobre en moyens mais exubérante de vie. Un vélo recyclé peut donner beaucoup plus de plaisir qu’une voiture neuve ; c’est mon fils qui m’a appris ça. Nous avons tous beaucoup à apprendre, à nous dire, à changer.
Pourquoi la liste de l’air ? Parce que aucune autre liste n’a des rêves aussi clairs.
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